Cape Breton's Magazine

Deux Contes Merveilleux pour les Enfants Le Conte du Petit Garcon Beurre II y avait une fois un homme et une femme plus 1*homme c'etait'un bucheron. II al? lait couper du bois a toute les jours, puis c'etait bien loin de la maison. Un jour il dit 'a sa femme, "Je voudrait a- yoi?? un petit garcon pour venir me porter a diner. C'est fatigant de marcher a toute les jour pour venir diner." "Bien," eile dit, "je pourrai t'en faire un. J' ai une pleinne tinette de beurre. Je peux t'en faire un de beurre." II 'tait content. Sa femme prit le beurre, puis eile travaille le brasse et eile fit un beau petit garcon. Puis eile fut au magasin. Eile lui achate une belle habit, tme belle chemise, des bas, des souliers. II etait beau. Puis, le lendemain' eile prepare le diner. Puis il va le porter a son pere. Eile lui donne une feuille de chou pour mettre sur sa tete car il fai? sait chaud puis il aurait fondu au soleil. Dans son chemin il rencontre un gros boeuf. II s'appellait Blanchette le Boeuf. II crut que c'etait un chou. II I'envala. Quand l'homme eu assez faim il retourne a la maison. II dit, "A-tu'as envoye le pe? tit garcon me porter a diner." Eile dit, "Oui," mais il 1'avait pas vu. II part a- Sophie Deveau telling theSe stories vec la hache. Puis il cherch. II passe du? rant Blanchette. Ca dit, "Ma-ma, je suis dans le corp a Blanchette." L*homme le tue et il I'ouvre mais pas de petit garcon. II jette les tripe dans le champs. Mais la il passe un vieux corbeau; il s'appelle la vielle picotte. II emporte les tripe. Qa disait, "Ma m're, la veille picotte m'em? porte." La vielle picotte laisse tomber les tripe', ga fit un trou. Le petit garden soit toute plein de salite. L'homme I'amene la riviire puis il le lave avec I'eau froid car il aurait fondu si I'eau avait ete ' chaud. Puis il va lui chercher d'autre ve- tement puis apres il retourne plus porter "a diner a son pere. II reste a la maison. Le Conte du Petit Coq et la Petite Poulette II y avait une fois un petit coq et unejpe- tite poulette. II avions vie toute I'ete ensemble sous les arbres dans les champs. Mais la, 1'hiver s'en venait puis il allait faire froid. II se dire on va se bUtir une maison mais ils etions pas du meme gout. Un la voulait battir d'une maniere, 1'autre la voulait d'une autre maniere. Le petit coq dit, "On va s'en faire chaq[ime une. Moi, je vais faire la mienne de pieces sur pieces." II fut dans le bois, il coup du bois rond, il Zte I'ecorce, puis il fait une belle pe? tite maison. La petite poulette fut au ma? gasin puis eile achdte des 'quilles puis des 'pingles. Eile se fuit sa petite maison. Quand le soliel se leve ga brillait, c'etait jolie. Un jour le petit coq finie sa'?iaison. II vint un gros ours. II frappe a la porte du petit coq. II dit, "Ouvre moi ta porte." Le petit coq dit, "Non, je te la ouvre pas." Et encore: "Ouvre moi ta porte." "Non, je te la ouvre pasI" L'ours dit, "Tu veux pas ou? vrir ta porte, je monte sur ta maison. Je fait pi pi. Je fait ta-tate. Je defonse ta maison et je te mange." Quand l'ours fut sur sa maison, le petit coq cours sur la petite poulette. "Ouvre moi ta porte. II y a un gros ours chez nous." II entre, mais toute de suite voila le gros ours • tuc tuc • "Ouvre moi ta porte." "Non, je te la ouvre pas." II dit encore, "Ouvre moi ta porte." "Non, je te la ouvre pas." "Bien, je monte sur ta maison. Je fait pi pi. Je fait tate tate. Je defonse et je te mange." Sa petite poulette dit, "Va monter." Mais la les epingles'et equilles ca pique. II etait toute dechire. II sangait. II leur disait, "Venez me chercher." Mais il fuie par il s'en fui puis. II le trouve mort pas bien loin de la maison. Cape Breton's Magazine/16